“Pardon, c’était tout-à-fait inconscient de ma part”. Voila ce que nous avons déjà entendu ou avons déjà dit nous-mêmes pour justifier un acte maladroit ou ayant des conséquences nuisibles. Se justifier, c’est en effet répondre de ses actes en les expliquant. Mais en même temps ce qui est inconscient échappe à notre connaissance ou à notre volonté. Il y a alors un paradoxe dans cette justification par l’inconscient : nous cherchons par-là à échapper à notre responsabilité, car ce n’est finalement pas vraiment nous qui avons fait ce qui nous est reproché. N’est-ce pas ici une excuse facile, voire de mauvaise foi, car peut–on réellement être aussi ignorant et aussi peu maître de ce qui se passe en nous ? Doit-on admettre l’existence d’une partie de nous-mêmes dont nous ne savons rien et qui pourtant commanderait certaines de nos actions ? L’inconscient est-il une réalité ou une bonne excuse, c’est-à dire une hypothèse purement fictive expliquant beaucoup de nos zones d’ombre, mais ne reposant sur rien de réel ?
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